samedi 23 avril 2016

THE FATIMA MANSIONS Chemical Cosh

THE FATIMA MANSIONS
Viva Dead Ponies

Label : Kitchenware Reocords
Année : 1990
A1 Angel's Delight    
A2 Concrete Block    
A3 Mr. Baby    
A4 The Door-to-Door Inspector    
A5 Start The Week    
A6 You're A Rose    
A7 Legoland 3    
A8 Thursday    
A9 Ceausescu Flashback    
A10 Broken Radio #1    
A11 Concrete Block    
B1 Look What I Stole For Us, Darling    
B2 Farewell Oratorio    
B3 The White Knuckle Express    
B4 Chemical Cosh    
B5 Tima Mansio Speaks    
B6 A Pack Of Lies    
B7 Viva Dead Ponies    
B8 More Smack, Vicar

Genre : Psychotic Pop
6° morceau de L'Inventaire 40 : Chemical Cosh 

Cathal Coughlan fait partie de ces gens qui ont failli avoir du succès. Au sein de Microdisney tout d'abord, un groupe pop irlandais des années 80 dans lequel son ego entre vite en friction avec son partenaire Sean O'Hagan. Ce dernier s'en ira former les High Llamas dont la pop ouatée est à l'opposée de l'univers torturé des Fatima Mansions
Il suffit de regarder la peinture qui orne la pochette de ce Viva Dead Ponies pour savoir qu'on n'a pas affaire à un disque serein. Mêlant guitare saturée mixée en arrière et boucles synthétiques obsessionnelles, le son de Fatima Mansions doit avant tout à la voix profonde et puissante de Cathal Coughlan qui ne dédaigne pas passer pour un crooner à l'occasion, avant d'éructer comme un diable sorti des enfers. Les textes sont ironiques, cruels, désabusés, à tel point qu'ils seront adoubés par Morrissey en personne, qui déclarera, à la surprise générale, Viva Dead Ponies meilleur album de l'année 90, avant de se rétracter de façon tout aussi impromptue. 
Peu importe, si la production n'a pas forcément bien vieilli, cet album (et toute la discographie de The Fatima Mansions, notamment Valhalla Avenue) reste aujourd'hui comme un curieux phénomène de pop en camisole de force, quelque chose de terriblement inquiétant qu'on ne retrouve guère que dans le regard de Norman Bates à la fin de Psychose
Pour s'en convaincre, outre Chemical Cosh audible dans le mix, nous ne saurions trop vous conseiller d'aller écouter comment Fatima Mansions reprend le Paper-Thin Hotel de Leonard Cohen... Encore plus torturé que l'original, ce cauchemar magnifique semble avoir été écrit pour ce drôle de personnage qu'est Cathal Coughlan.

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