samedi 4 juillet 2015

OS NOVOS BAIANOS Tinindo Trincando

BRAZIL 70
After Tropicália New Directions in Brazilian Music in the 1970s

Label : Soul Jazz Records
Année : 2007
A1 Secos E Molhados : Amor
A2 Alceu Valença : Punhal De Prata
A3 Novos Baianos : Tinindo Trincando
A4 Jaime Alem & Nair De Cândia : Passará
B1 Gilberto Gil : Sai Do Sereno
B2 Erasmo Carlos : Mané João
B3 Gal Costa : Pontos De Luz
B4 Rita Lee : Corista De Rock
B5 Nelson Angelo & Joyce : Sete Cachorros
C1 Gilberto Gil : O Canto Da Ema
C2 Novos Baianos : América Tropical
C3 Raul Seixas : Mosca Na Sopa
D1 Nelson Angelo & Joyce : Vivo Ou Morto
D2 Ednardo E O Pessoal Do Ceará : Ingazeiras
D3 Raul Seixas : As Aventuras De Raul Seixas Na Cidade De Thor
D4 Mar Revolto : Contendas De Sincorá
Genre : Funkypsychedelicabraziliangroove
2° morceau de L'Inventaire 35 : Tinindo Trincando

En toute logique, deux ans après avoir consacré un volume à la révolution culturelle opérée par quelques musiciens brésiliens dès 1968 (Tropicália A Brazilian Revolution in Sound), le label Soul Jazz récidive en 2007 avec la vague qui a immédiatement suivi le chemin montré par ces précurseurs dans les années 70.
On retrouve ici deux de ces parrains (Gilberto Gil et Gal Costa), ainsi que Rita Lee, la chanteuse des cultissimes Os Mutantes, mais le reste du personnel est constitué de noms nouveaux et moins connus par ici. Moins connus mais tout aussi déchainés : si l'on discerne aisément l'influence psychédélique et électrique venue d'Amérique du Nord, les artistes ici présents proposent une débauche rythmique et mélodique typiquement brésiliennes, très éloignées du rock de stade boursouflant qui envahissait les États-Unis à la même période.
Os Novos Baianos, choisi pour notre inventaire 35, est un collectif de quatre musiciens à l'origine qui évoluera au fil de leur neuf ans de carrière (1970-78). Très vite se rajoutent deux musiciens sur scène, puis en studio, dont le guitariste, compositeur et arrangeur Pepeu Gomes qui épousera la chanteuse du groupe Baby Consuelo et, dans la foulée intègrera définitivement la formation. En 72, ça tourne même à la communauté qui vit ensemble et pratique dans un même élan la musique et le football (on est bien au Brésil !) Évidemment, ce genre de chose finit toujours par déraper et le dernier album, Farol Da Barra, attribue pour la première fois chaque titre au membre qui l'interprète et non plus à l'ensemble du groupe. Une individuation qui annonce clairement les différentes carrières solos qui suivirent le split.

Le double vinyl est depuis longtemps épuisé, mais il reste encore du CD chez Soul Jazz Records. Sous n'importe quelle forme, la compil' est chaudement recommandée.



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