lundi 1 septembre 2014

BLUE ÖYSTER CULT Then Came The Last Days Of May

BLUE ÖYSTER CULT
(premier album)

Label : CBS
Année : 1972
A1 Transmaniacon MC
A2 I'm On The Lamb But I Ain't No Sheep   
A3 Then Came The Last Days Of May   
A4 Stairway To The Stars
A5 Before The Kiss, A Redcap
B1 Screams
B2 She's As Beautiful As A Foot
B3 Cities On Flame With Rock And Roll
B4 Workshop Of The Telescopes
B5 Redeemed
Genre : Psychedelic Hard Rock
6° morceau de L'Inventaire 27 : Then Came The Last Days Of May

Si on identifie d'entrée les riffs saturés et la batterie massive bien pratiques pour ranger le groupe dans la case "hard rock", on n'en est qu'aux balbutiements : il faudra encore quelques années avant que le genre vire à l'auto-caricature. Les New-yorkais de Blue Öyster Cult ont beau être surchargés en électricité, leur groupe, formé sur les cendres d'une obscure formation psyché (Soft White Underbelly), doit autant aux inévitables Led Zeppelin (difficile de ne pas voir dans le Stairway To The Stars de ce premier album une réponse/clin d'oeil au Stairway To Heaven sorti l'année d'avant sur le quatrième album des Anglais tout puissants), qu'aux hallucinations chimiques chères à Timothy Leary et aux improvisations littéraires de la Beat Generation
Du coup, ce coup d'essai fait preuve d'une inspiration très éclectique et d'une bonne dose d'humour (il en faut pour intituler une chanson "Elle est aussi belle qu'un pied".) Les morceaux, paroles et musique, sont composés par l'ensemble du groupe, un esprit d'ouverture qui accueillera même sur les albums suivants des paroliers aussi prestigieux que la grand-mère à PJ Harvey (Patti Smith, à l'époque compagne du guitariste et claviériste du groupe, Allen Lanier) où encore l'écrivain visionnaire Michael Moorcock.
Avec sa pochette qui semble tirée des premiers numéros d'(A SUIVRE) et sa production qui magnifie l'électricité, le premier album de Blue Öyster Cult est un de ces disques qui mérite d'être régulièrement sorti de l'oubli. 

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