vendredi 3 janvier 2014

LLOYD COLE Half Of Evrything

LLOYD COLE
Don't Get Weird On Me Babe

Label : Polydor
Année : 1991
Face A :
Butterfly - There For Her - Margo's Waltz - Half Of Everything - Man Enough - What He Doesn't Know
Face B :
Tell Your Sister - Weeping Wine - To The Lions - Pay For It - The One You Never Had - She's A Girl And I'm A Man 
Genre : Brit pop / Pop orchestrale
7°morceau de L'inventaire 21 : Half Of Evrything

Dandy boudeur, le petit jeune avait bluffé tout le monde avec le premier album de son groupe The Commotions dans les années 80, où figuraient, entre autres, un tube planétaire (Forest Fire) et un chef d’œuvre de pop acoustique élégante et racée (Are You Ready To Be Heartbroken ?) qui laissaient croire que les Smiths n'étaient plus tout seuls. 
Seulement voilà : l'homme qui voulait être Lou Reed à la place de Bob Dylan (ou l'inverse) choppa le melon très vite, passa plus de temps à tirer la tronche pour les photographes qu'à peaufiner ses pop songs et enterra son groupe après un troisième album poussif. 
Les années 90 s'annoncent donc en solo, même s'il garde avec lui le clavier Blair Cowan pour la suite de ses aventures. Après un premier album honorable mais prévisible, il sort Don't Get Weird On Me Babe, LP nettement plus ambitieux, notamment sur sa face A où un grand orchestre joue les arrangements luxuriants de Paul Buckmaster qui apportent un souffle épique bénéfique aux chanson du Lloyd.En témoigne Half Of Everything, ballade mid-tempo qui prend vite des allures de chevauchée vers l'Ouest, concrétisant probablement le rêve américain du chanteur. Comme une caution supplémentaire, Lloyd Cole a recruté Robert Quine, légendaire guitariste du punk américain et Fred Maher, batteur et producteur de l'album, tous deux collaborateurs de longue date de son idole : Lou Reed.
Le souffle viendra vite à manquer sur la face B, où Lloyd Cole laboure des terres déjà largement exploitées, notamment avec le single She's A Girl And I'm A Man, qui rencontrera le succès escompté, mais donnera une idée fausse de cet album qui aurait pu être grandiose...

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