mardi 1 janvier 2013

AL WHITE & THE HI-LITERS Thread The Needle

JERK ! SHAKE ! and VIBRATE !
Label : Soul City Records
Année : 2001
Face A : Bill Pinkney : I Do The Jerk - Roscoe And Friends : Broadway Sissy - Little Genie Brooks : The James Brown Bougelou - Jim Pipkins & The Boss Five : Mister C.C. - Gene Willis & The Aggregation : We Got It - Rupe Howard & The Jades : The Dip - Willie Wicher : Hoopy Doo - Reggie Powell : Do The Ape - Mel Williams : Sookie
Face B : The Persians : Let's Monkey Again - Jimmy Soul : Take Me To Los Angeles - Wilbur Reynolds & The Masters : Sweete'n - Sir Latimore Brown : Shake and vibrate - Allen Greene : Neck Bones - Dorothy Parker : Shindig City - Af-Tabs : The Broom - Al White & The Hi-Liters : Thread The Needle - Lester Young & The California Playboys : Funky, Funky Horse (Part One)
Genre : Rythm'n'Bogaloo
6ème morceau de L'inventaire n°10: Thread The needle

Encore une compilation qui rend fou.
18 morceaux sauvages, enregistrés dans les années 60, à la limite au début des années 70 par des groupes totalement inconnus. Pour  toute information, le verso de la pochette reproduit 12 étiquettes centrales des 45 tours d'époque (pourquoi pas les 18 ? Mystère...), qui nous renseignent au moins sur les labels d'origine : Unity, Emerge, C.B. Records, Cherie, Mary Jane, Coronado Records... Si ces noms fleurent bon le juke-box des "happy days", ils ne nous en disent guère plus. 
L'affaire se corse quand  on s'intéresse à la boîte qui a publié cette compilation en 2001. Des recherches sur la toile nous apprennent que Soul City Records était le nom de deux labels dans les années 60, l'un anglais, et l'autre aux États-Unis relativement et provisoirement connu pour avoir sorti les albums de The 5th Dimension...Rien à voir avec les responsables de ce Jerk ! Shake ! and Vibrate ! dont le label homonyme était basé à Berlin. Je dis "était" car ce Soul City Records semble avoir disparu de la circulation comme ses deux prédécesseurs : le nom est maudit !
Restent ces 18 morceaux terriblement funky : on y danse le jerk et le rythm'n'blues à tout va, les voix sont grasses, les productions brutes, les guitares clinquantes et les cuivres au cordeau.Il y a un ou deux instrumentaux bien saignants, et un pompage/hommage à James Brown dans les règles. 
La formule est galvaudée mais c'est pourtant vrai : il n'y a aucun déchet. Il y a même fort à parier qu'aujourd'hui encore, passer cette compil' en soirée, dans sa continuité, soit l'assurance de finir dans la sueur et la sciure, sur un sol jonché d'autres danseurs épuisés. 

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