jeudi 21 décembre 2017

THE SUPREMES Bah-Bah-Bah

DIANA ROSS & THE SUPREMES
Reflections

Label : Tamla Motown
Année : 1968
A1 Reflections
A2 I'm Gonna Make It (I Will Wait For You)
A3 Forever Came Today
A4 I Can't Make It Alone
A5 In And Out Of Love
A6 Bah-Bah-Bah
B1 What The World Needs Now Is Love
B2 Up, Up And Away
B3 Love (Makes Me Do Foolish Things)
B4 Then
B5 Misery Makes Its Home In My Heart
B6 Ode To Billie Joe

Genre : Soul & Cream
4° morceau de L'Inventaire 49 : Bah-Bah-Bah

Dès l'intro où le piano Fender Rhodes dialogue mystérieusement avec la basse, on sent qu'un grand morceau se profile. Et c'est tout le génie de la Motown qui se déploie ensuite : des arrangements subtils où tout tombe à point sur une mélodie de chant à tomber parterre, portée par une Diana Ross dans une forme éblouissante et les réponses chorales de Mary Wilson et Cindy  Birdsong (tout juste débarquée dans le groupe pour remplacer Florence Ballard).
Le morceau est écrit par les sœurs Brenda et Patrice Holloway, qu'on oublie généralement quand on cite les compositeurs historiques de la Motown, probablement parce qu'elles ont écrit peu de titres, contrairement à Smokey Robinson, Dozier/Holland et compagnie. Toutes les deux chantaient également. Patrice a sorti une poignée de singles et Brenda cinq albums, dont le dernier en 2003. Ses seuls véritables succès restent un standard maison, Every Little Bit Hurts et, dans une moindre mesure, You've Made Me So Very Happy qu'elle a aussi commis avec sa sœur et qui sera abondamment repris, notamment par Bobbie Gentry.
Pourtant, même si elles n'avaient écrit que Bah-Bah-Bah... 
Une chanson exceptionnelle, même au sein du catalogue de la Motown qui compte pourtant quelques chefs-d’œuvre. Ça vient peut-être de cette langueur mélancolique, sa tonalité à la fois légère et triste, impossible à chanter pour le commun des mortels, mais impossible à oublier non plus.
Sinon, le reste de l'album est carrément recommandable et se termine par une splendide version de Ode To Billy Joe. Et si tout n'est pas du niveau de Bah-Bah-Bah, c'est quand-même le sixième disque que les Supremes sortent en cette année 1968 !

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